Le milliardaire Elon Musk chargé par Donald Trump d'une cure d'amaigrissement de l'État fédéral serait en train de se constituer un harem virtuel pour engendrer des « légions » d’enfants, « avant l’apocalypse ». Officiellement père de 14 enfants, convaincu que le déclin démographique menace la civilisation, Elon Musk utilise sa notoriété et ses ressources financières pour trouver de potentielles mères. C'est ce que révèle l’enquête édifiante du Wall Street Journal.
L’enquête du Wall Street Journal paraît surréaliste. On y apprend d’abord que le patron de Tesla et Space X est le père d’au moins 14 enfants. Et qu’il ne veut pas s’arrêter là. Il est obsédé par le taux de natalité en chute aux États-Unis et s’est mis en tête de repeupler le pays, car il est inquiet de la démographie galopante des pays en développement. Pour repeupler son pays, il a pensé créer une légion de bébés super intelligents. Et qui de mieux que lui-même pour les engendrer ? Il le répète assez souvent : Elon Musk admire sa propre intelligence qu'il estime hors norme.
Accord financier pour garantir la confidentialité
À l’origine, il était resté discret sur son modus operandi. Sélectionner des femmes au pedigree qui l’attire : une influenceuse d’extrême droite, une influenceuse cryptomonnaie ou encore une spécialiste de l’Intelligence artificielle pour être la mère de son 14e enfant, et leur proposer une somme plus que confortable pour enfanter ces bébés créés à partir du sperme d’Elon Musk. Il leur laisse la tâche de les élever.
À la mère de son 13e enfant, l’influenceuse conservatrice Ashley Saint Clair, il a proposé 15 millions de dollars et 100 000 dollars par mois de pension alimentaire : de grosses sommes pour se garantir une grande discrétion. Mais cela n’a pas fonctionné. Ashley Saint Clair a justement tout déballé, sur les réseaux sociaux, et puis, elle en a fourni des preuves au Wall Street Journal.
X, la plateforme de recrutement idéal des futures mamans
La discrétion n’est pas forcément l’apanage des influenceuses du web. Étrange qu’Elon Musk n’y ait pas pensé. En tout cas, Ashley Saint Clair affirme que cela allait fuiter dans la presse, et qu'elle a préféré prendre les devants. Sauf que cela a rendu l’homme le plus riche du monde furieux. Il a même renié le petit Romuald, sept mois, alors qu’un test prouve qu’il en est le père à 99 %, et rabaissé la pension alimentaire à 40 000 dollars par mois. Ashley Saint Clair a ainsi été plus loin dans les révélations : elle a montré des SMS où Musk, obsédé par la procréation, lui propose de faire un deuxième bébé dans la foulée, deux mois après l’accouchement. Devant son manque d’élan, Elon Musk explique qu’il va se mettre en quête d’autres femmes sur son réseau social X, l’ancien Twitter. Une façon d’appliquer son plan à grande échelle aussi.
D’où les expressions « légions de bébés » et « harem virtuel » utilisées par le Wall Street Journal. Elon Musk a rétorqué d’un post sur X, réduisant le quotidien respectable à un tabloïd. Pourtant, avec ce projet qui sent fort l’ego et l’eugénisme, de la part de l’homme le plus riche du monde devenu omniprésent à la Maison Blanche, il est assez évident que cette histoire a bien toute sa place dans ses colonnes.
rfi