Elon Musk relaye des théories complotistes, mais aussi des déclarations antisémites. Il a publiquement approuvé un message affirmant que « les personnes juives encouragent la haine contre les blancs ». Les grands groupes ne veulent plus acheter d'espaces publicitaires désormais la plateforme Adrien-Guillaume Padovan, qui est déjà en grande difficulté financière.
X, anciennement Twitter, peut-il se passer d'annonceurs ? Les entreprises fuient la plateforme : IBM, Apple, Disney ou encore Warner Bros ont suspendu à la suite de cette publication en ligne du milliardaire américain toutes leurs publicités.
Ces départs questionnent sur la viabilité de l'entreprise. Un an avant son rachat, en 2021, son chiffre d'affaires dépendait en grande majorité des revenus de la publicité. Depuis, ces derniers ont diminué de moitié, entraînant une baisse de 40 % du chiffre d'affaires.
L'entreprise a bien lancé une version payante, mais elle n'a pas permis de renflouer les caisses. Elle a fait déserter utilisateurs et publicitaires, faute notamment de modération, réduite à peau de chagrin après la prise de contrôle par le patron de Tesla. Les marques ne lui font plus confiance. Elles ne veulent plus que leurs noms soient accolés au côté de discours xénophobes, de fausses informations et de contenus pro-nazis. C'est ce que met en avant l'ONG Media Matters of America dans son nouveau rapport publié en début de semaine.
Elon Musk annonce porter plainte contre cette organisation spécialisée dans la lutte contre la désinformation. Il voit ce rapport comme « une attaque frauduleuse et trompeuse ».
rfi